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SURPOIDS : Pression à l’adolescence et mauvaise image de soi à l’âge adulte

Actualité publiée il y a 4 mois 1 semaine 4 jours
The Lancet Regional Health Europe
Grandir avec une bonne image de soi n’est pas chose facile. Aujourd’hui avec des standards de beauté de plus en plus inaccessibles et la stigmatisation du poids, les adolescents subissent une pression grandissante par les médias et leur entourage pour entrer dans la norme. (Visuel Adobe Stock 204161405)

Grandir avec une bonne image de soi n’est pas chose facile. Aujourd’hui avec des standards de beauté de plus en plus inaccessibles et la stigmatisation du poids, les adolescents subissent une pression grandissante par les médias et leur entourage pour entrer dans la norme. Cette étude menée par des chercheurs de l’Université de Bristol explore la stigmatisation du poids intériorisée, c'est-à-dire le fait que les individus adoptent des stéréotypes négatifs à leur égard en raison de leur poids. Cette recherche, menée auprès d'un large échantillon, met en lumière les groupes de personnes les plus touchées par ce phénomène.

 

Subir des critiques de son entourage à l’enfance et à l’adolescence peut dégrader l’image de soi plus tard dans la vie. L’étude révèle que c’est particulièrement le cas pour les femmes, les personnes non hétérosexuelles et les personnes en situation précaire.

Les critiques sur le poids nous suivent toute notre vie

L'étude s'est appuyée sur les données de Bristol's Children of the 90s, une étude longitudinale qui suit plus de 4 000 personnes. Les chercheurs ont examiné divers facteurs, notamment la dynamique familiale, le harcèlement et l'influence des médias pendant l'adolescence, afin de comprendre leur impact sur la stigmatisation intériorisée du poids plus tard dans la vie. Résultats :

 

  • La pression familiale et médiatique durant l'adolescence est liée à une augmentation de la stigmatisation du poids à l'âge adulte, indépendamment de l'indice de masse corporelle (IMC) ;
  • Le harcèlement subi à l'adolescence et à l'âge adulte contribue de manière indépendante à l'intériorisation de la stigmatisation du poids à l'âge adulte ;
  • Les femmes et les personnes non hétérosexuelles présentent un risque plus élevé d'intériorisation de la stigmatisation du poids ;
  • Les facteurs socio-économiques, tels que le niveau d'éducation et les périodes de chômage dans la vingtaine sont également en liés à des niveaux plus élevés de stigmatisation du poids intériorisé.

 

« L'environnement familial à l'adolescence, le harcèlement et la pression exercée par les médias pour perdre du poids peuvent avoir des effets durables sur la façon dont les gens s'évaluent eux-mêmes en fonction de leur poids à l'âge adulte » déclare le Dr Amanda Huges.

 

Pour lutter contre la stigmatisation du poids et ses conséquences, les chercheurs suggèrent des interventions auprès des parents et des familles et si possible auprès des médias afin de modifier la façon dont le surpoids devrait être abordé sans harcèlement ni discrimination.


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