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TÉLÉMÉDECINE : Une bonne option pour l’incontinence

Actualité publiée il y a 1 jour 8 heures 24 min
Journal of Women’s & Pelvic Health Physical Therapy
La télésanté pourrait être une bonne option pour les femmes souffrant d'incontinence, en particulier pour les femmes qui viennent d’accoucher (Visuel Adobe Stock 466281527)

La télésanté pourrait être une bonne option pour les femmes souffrant d'incontinence, en particulier pour les femmes qui viennent d’accoucher, qui éprouvent des fuites urinaires et doivent éviter que la maladie ne devienne chronique. Cette étude, menée à l’Université de Californie - San Francisco (UCSF) et publiée dans le Journal of Women’s & Pelvic Health Physical Therapy, ouvre, avec la télésanté, une alternative à la kinésithérapie pelvienne en présentiel.

 

Selon la recherche, les femmes souffrant d'incontinence urinaire après un accouchement pourraient bénéficier d'un soulagement aussi important avec la télésanté qu'avec la kinésithérapie en présentiel. Il s'agit d’ailleurs de la première comparaison entre la télésanté et la kinésithérapie pelvienne en présentiel, et ces données ouvrent la voie à de nouvelles approches thérapeutiques pour une affection qui touche des millions de femmes. On estime ainsi que 

jusqu'à 30 % des femmes développent une incontinence après un premier accouchement 

par voie basse et qu’au cours des 20 prochaines années, 43 millions de femmes souffriront d'une forme de dysfonctionnement du périnée.

 

L’un des auteurs principaux, Jennifer Kinder, physiothérapeute et professeur agrégé de physiothérapie et de réadaptation de l'UCSF commente ces résultats : « nous apportons des preuves préliminaires précieuses de l'efficacité de la télésanté et de la satisfaction globale des femmes, dans le traitement de l'incontinence urinaire d'effort ».

Une étape importante vers des soins post-partum plus accessibles

Ces conclusions sont d’autant plus importantes que l'incontinence d'effort peut persister longtemps après la naissance et devenir chronique, si elle n’est pas prise en charge.

 

Si la kinésithérapie peut aider à traiter cette affection, le manque de services de garde d'enfants et la nécessité de travailler à l'extérieur restreignent souvent l'accès au traitement.

 

L'étude menée auprès de 30 participantes, ayant récemment accouché et réparties pour recevoir des soins par télésanté ou en présentiel, révèle que :

  • tous les symptômes dont l’incontinence sont réduits après la fin de l'étude soit 2,5 ans après l’accouchement, de manière similaire pour les 2 groupes, soit par télésanté ou en présentiel.

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