VIEILLISSEMENT : Meilleure condition physique, meilleure compréhension linguistique

L’amélioration de la condition physique augmente, chez les personnes âgées, une fonction cognitive en particulier, la compréhension du langage. Cette étude menée par une équipe de l’Université de Birmingham (UK), constate que ses participants (monolingues) qui ont amélioré leur condition physique obtiennent ensuite de meilleurs résultats aux tests linguistiques. Ses conclusions publiées dans la revue Aging Neuropsychology and Cognition, sensibilise à cet effet collatéral cognitif, de l’amélioration de la condition physique, qui favorise l’interaction sociale et préserve les plus âgés d’un isolement fatal à cet âge de la vie.
L’étude de l'équipe de Birmingham avec leurs collègues de l’Université d’Agder (Norvège), démontre ainsi qu’un programme adapté d’entrainement à domicile de 6 mois seulement obtiennent de meilleurs scores à des tests de compréhension du langage.
Le programme d’entraînement comportait 1 séance d’exercice collectif et 2 séances d’exercices cardio par semaine, via une marche en montée, un jogging ou une course. L’expérience montre, qu’après 6 mois de pratique,
- les participants ont non seulement considérablement amélioré leur niveau de forme physique, mesuré par les scores VO2 max, mais également amélioré leur fonction de compréhension du langage : ces participants mettent 7 % de temps en moins pour terminer des tests cognitifs de compréhension verbale.
L’un des auteurs principaux, le Dr Katrien Segaert de l’École de psychologie de l’Université de Birmingham, conclut : « C’est la première étude à établir ce lien de cause à effet entre l’amélioration de la forme physique et le traitement du langage, en particulier chez les personnes âgées. Le traitement du langage est un domaine particulièrement critique : en effet,
la capacité à communiquer est une fonction essentielle dans la vie quotidienne et donc dans le cadre de l’autonomie et d’un vieillissement en bonne santé ».
Ce résultat est d’autant plus intéressant, que les exercices pratiqués étaient simples, à la portée de tous et adaptables à l’état de santé de chacun : « le programme d’exercices suivi par ces participants n’était pas compliqué ni exigeant, observable par la grande majorité des participants, en apportant de simples ajustements à la routine quotidienne, par exemple en incorporant une marche rapide en montée au cours de la journée ».
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