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XÉROSTOMIE et trouble de la DÉGLUTITION : Les médicaments en question

Actualité publiée il y a 6 années 11 mois 2 heures
Journal of the American Geriatrics Society
Près de 40% des personnes âgées de 60 ans et plus vivent avec un trouble de la déglutition.

Près de 40% des personnes âgées de 60 ans et plus vivent avec un trouble de la déglutition. Or la sècheresse buccale (xérostomie) et la dysphagie associée peuvent être des effets secondaires de certains médicaments chez les personnes âgées, conclut cet examen de plus de 1.500 études (dont 26 retenues pour l'analyse), présenté dans le Journal of the American Geriatrics Society.

 

Avoir la bouche sèche ou une insuffisance de salive et peut entraîner des problèmes de mastication, d’alimentation, de dysphagie et même de communication. De plus, la bouche sèche expose à un risque plus élevé de carie dentaire et d'infections buccales. Une précédente étude a montré que la « presbyphagie » ou troubles de la déglutition chez la personne âgée peut se développer naturellement et indépendamment d'une autre maladie. Cette nouvelle recherche suggère que, chez les adultes plus âgés, la bouche sèche peut être un effet secondaire fréquent des médicaments prescrits.

 

 

Médicaments urologiques, antidépresseurs et psycholeptiques 

Les chercheurs ont passé en revue 1.544 études sur le sujet et ont en retenu 52 admissibles à l'examen final puis 26 pour leur méta-analyse. Ils identifient ici un certain nombre de médicaments liés à la sècheresse buccale : ceux-ci comprennent les médicaments utilisés pour traiter l'incontinence urinaire, la dépression, l'insomnie et l'anxiété, ainsi que les diurétiques utilisés pour traiter l'hypertension artérielle.

Dans les études d'intervention,

  • les médicaments urologiques s’avèrent ainsi 5,91 plus susceptibles d’être associés à la sècheresse buccale ;
  • les antidépresseurs : 4,74 ;
  • les psycholeptiques : 2,59 ;

Dans les études d'observation, plusieurs classes de médicaments s’avèrent également significativement associés à la xérostomie et à l'hypofonction des glandes salivaires.

 

 

Les chercheurs appellent donc les professionnels de santé à surveiller ces effets secondaires chez les patients âgés et d'ajuster les doses ou de modifier les médicaments au besoin.


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