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200 CANCÉRIGÈNES MAMMAIRES dans les emballages alimentaires

Actualité publiée il y a 1 semaine 4 jours 17 heures
Frontiers in Toxicology
Ce bilan qui identifie près de 200 substances cancérigènes mammaires dans les matériaux en contact avec les aliments met en évidence les lacunes réglementaires considérables (Visuel Adobe Stock 672440963)

Ce bilan publié dans la revue Frontiers in Toxicology qui identifie près de 200 substances cancérigènes mammaires dans les matériaux en contact avec les aliments met en évidence les lacunes réglementaires considérables, qui subsistent dans la filière alimentaire. Des données qui concernent tout le spectre des matériaux en contact avec les aliments, le papier comme les matières plastiques, et qui suggèrent une exposition généralisée et quotidienne.

 

Ces experts scientifiques du « Food Packaging » rappellent que si de nombreux pays ont bien une législation sur les matériaux en contact avec les aliments, destinée à protéger les consommateurs des substances toxiques dangereuses, il existe toujours « une carence et une énorme opportunité de prévention de l’exposition humaine à ces cancérigènes génotoxiques du sein ». L’un des auteurs principaux, Jane Muncke note ainsi que « la prévention du cancer par la réduction de l’exposition aux produits chimiques dangereux au quotidien reste sous-explorée et sous-exploitée ».

 

L’étude analyse les données de la base FCCmigex, qui rassemble des informations précieuses provenant de milliers d’études scientifiques publiées sur les produits chimiques dans les matériaux en contact avec les aliments, identifie ainsi :

 

  • 189 nouveaux cancérigènes du sein dans les conditionnements alimentaires, dont 143 dans les plastiques et 89 dans le papier ou le carton ;
  • des preuves d’exposition à 76 cancérigènes mammaires via les emballages de produits alimentaires achetés et consommés dans le monde entier, dont 80 % proviennent des plastiques ;
  • l’exposition de la population mondiale à ces composés chimiques cancérigènes est évaluée à la fois comme « continue » et « en progression ».

 

Ainsi, l’étude met en évidence des lacunes considérables dans les règlementations actuelles et leurs applications. Les chercheurs concluent :

 

« Nos résultats reflètent une exposition chronique de l'ensemble de la population à des cancérogènes mammaires et mettent en évidence l’opportunité et l’urgence de nouvelles initiatives de prévention et de nouvelles législations ».


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