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ALZHEIMER : L’œil, la meilleure des fenêtres sur le cerveau ?

Actualité publiée il y a 1 année 1 mois 4 jours
Bioactive Materials
L'œil reste une fenêtre de diagnostic et de surveillance ouverte sur le cerveau (Visuel Adobe Stock 347410896)

Si la perte de vision, avec l’âge, ne signifie pas obligatoirement une perte de cognition, et bien au-delà de l'eye-tracking, l’œil reste, pour de nombreuses équipes de recherche, une fenêtre de diagnostic et de surveillance ouverte sur le cerveau. Cette équipe de bioingénieurs du Korea Institute of Machinery and Materials (KIMM) nous propose, dans la revue Bioactive Materials, la première technologie de lentilles intraoculaires intelligentes, capable de diagnostiquer la démence à stade précoce.

Cette lentille intraoculaire intelligente, une fois insérée dans l'œil,

permet de détecter les biomarqueurs de la maladie d'Alzheimer, à partir de motifs d'hydrogel réactifs et de signaux de contraste. Ce nouveau dispositif innovant pourrait faciliter le diagnostic précoce de plusieurs maladies neurologiques, dont les maladies cérébrales dégénératives, notamment chez les patients à risque élevé.

 

La recherche : l’équipe s'est efforcée de préciser les caractéristiques de l'œil -en tant qu’organe directement connecté au cerveau- et à identifier différents biomarqueurs caractéristiques, au niveau de l’œil, de la neurodégénérescence. Les chercheurs ont ensuite développé un système implantable de biodétection, hébergé sur une lentille intraoculaire, à base d'hydrogel capable de détecter les biomarqueurs identifiés.

 

  • Lorsque le motif d'hydrogel, auquel sont associés des anticorps, réagit avec les biomarqueurs cibles, il se contracte. Le biomarqueur cible est ensuite détecté à l'aide de changements de contraste (ou de moiré), générés lorsque le motif d'hydrogel est déformé par la réaction aux anticorps.
  • La méthode de détection de biomarqueurs basée sur ces effets de contraste permet d’exclure l’utilisation de marqueurs électrochimiques ou fluorescents, ce qui permet aussi l’implantation du dispositif dans le corps.

 

L’auteur principal, JaeJong Lee, du département Technologies et nanofabrication du KIMM décrit ce dispositif comme une application parmi les multiples possibles, des systèmes de surveillance nanométriques de forme libre sur lesquels son équipe travaille, avec de nombreuses implications dans le diagnostic des maladies neurologiques.  

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