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CANCER du COL : De la capacité protectrice du stérilet au cuivre

Actualité publiée il y a 4 années 1 mois 1 semaine
Obstetrics & Gynecology
Plus de 100 millions de femmes utilisent des dispositifs intra-utérins (DIU) ou stérilets comme contraception dans le monde

Plus de 100 millions de femmes utilisent des dispositifs intra-utérins (DIU) ou stérilets comme contraception dans le monde, et les résultats de cette étude de l’Université de Columbia ont ainsi des implications larges qui vont même au-delà des utilisatrices actuelles de DIU : l'étude conclut en effet à un risque réduit de cancer du col de l’utérus, chez les utilisatrices de DIU au cuivre vs hormonaux. Ces données, présentées dans la revue Obstetrics & Gynecology, vont permettre des décisions de contraception mieux éclairées.

 

La proportion de femmes qui utilisent des DIU au cuivre et hormonaux augmente, l'utilisation du DIU étant devenue plus populaire au cours des 20 dernières années, en particulier en raison des effets indésirables associés aux contraceptifs oraux. L'utilisation du DIU au cuivre est restée stable, tandis que l'utilisation du DIU hormonal a augmenté. La popularité croissante des DIU hormonaux s’explique par le fait qu'ils peuvent réduire la douleur et les saignements au moment des règles. De précédentes études ont suggéré une réduction du risque de cancer du col de l'utérus chez les femmes qui utilisent un contraceptif intra-utérin, cependant ces études n’ont jamais précisé cet effet selon les différents types de DIU.

Un risque deux fois moins élevé avec le DIU Cu 

Cette nouvelle analyse rétrospective des données de 10.000 patientes ayant reçu un DIU, montre que les patientes qui utilisent des dispositifs intra-utérins en cuivre (DIU au Cu) présentent un risque plus faible de néoplasies cervicales de haut grade (cancer du col utérin) par rapport aux utilisatrices de DIU libérant du lévonorgestrel. Précisément,

  • le diagnostic de néoplasie cervicale de haut grade est de 0,7% dans la cohorte DIU Cu et de 1,8% dans le groupe « DIU libérant du lévonorgestrel ».

 

L’auteur principal, le Dr Matthew Spotnitz, chercheur postdoctoral en informatique biomédicale commente ces résultats : « Les DIU au cuivre et hormonaux peuvent entraîner des effets physiologiques différents sur le système génito-urinaire féminin. Ainsi, le risque de néoplasies cervicales peut être différent pour les utilisatrices de DIU au cuivre et de DIU hormonal ».

 

Des données qui peuvent aider les femmes et leurs médecins à prendre des décisions mieux éclairées, prenant en compte les avantages des différents DIU. L’équipe espère pouvoir confirmer ces données par une nouvelle recherche couvrant 19 pays, 133 bases de données et plus d'un milliard de dossiers de patients.

 

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