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CANCERS : Les dernières recommandations de prévention

Actualité publiée il y a 4 années 4 mois 1 jour
American Cancer Society
Il n'y a pas un seul aliment ou même un seul groupe alimentaire qui soit suffisant pour réduire de manière significative le risque de cancer (visuel AdobeStock_200913484)

Les toutes dernières lignes directrices sur l'alimentation et l'activité physique pour la prévention du cancer viennent d’être publiées par la Société américaine du cancer. Des recommandations présentées dans CA: A Cancer Journal for Clinicians, qui mettent l’accent sur la réduction de la consommation de viande rouge, sur une pratique régulière de l'activité physique et, si possible, sur l’abstinence de toute consommation d’alcool.

 

On pourrait donc dire « rien de vraiment nouveau » dans ces directives, qui mettent néanmoins en évidence l’importance de l’alimentation dans la prévention des cancers, simultanément à la publication d’un nombre croissant de preuves sur l’association entre les prévalences de l’obésité et des cancers les plus fréquents ou encore le rôle clé du microbiote intestinal dans la santé- et le risque de maladies. Ainsi, mises à jour régulièrement, ces directives sont basées sur des examens systématiques effectués par les plus grandes sociétés savantes et instituts de recherche américains.

Alimentation, ce qu’il faut éviter :

parmi les apports à limiter, celui de viande rouge et transformée, mais aussi de boissons sucrées, d'aliments très transformés et d'alcool. Au-delà, ces recommandations insistent sur la nécessité d’effacer les obstacles contre un accès pour tous à une alimentation saine et à une vie active.

 

Quelques nouveautés cependant avec ces nouvelles recommandations :

 

Activité physique : alors que les précédentes directives préconisaient pour les adultes au moins 150 minutes d'activité d'intensité modérée ou 75 minutes d'activité d'intensité vigoureuse chaque semaine, les nouvelles directives soutiennent 150 à 300 minutes d'activité physique d'intensité modérée ou 75 à 150 minutes d'activité physique d'intensité vigoureuse par semaine. Les nouvelles directives engagent également à atteindre ou dépasser la limite supérieure des 300 minutes d’exercice par semaine !

 

Alimentation : alors que les précédentes directives préconisaient une alimentation saine, en mettant l'accent sur les aliments végétaux avec un apport d’au moins 2,5 portions de fruits et de légumes par jour, un apport permettant d’atteindre ou de maintenir un poids de santé, une limitation de la consommation de viande rouge et transformée, une préférence des grains entiers vs céréales raffinées, les nouvelles recommandations précisent ainsi la composition du régime alimentaire :

  • des aliments riches en nutriments en quantités permettant d’atteindre et de maintenir un poids corporel sain ;
  • une grande variété de légumes, vert, rouge et orange ! De légumineuses riches en fibres (haricots et pois) et autres ;
  • une grande variété de fruits, en particulier entiers et de toutes les couleurs ;
  •  des grains entiers ;

excluant ou limitant fortement :

  • les viandes rouges et transformées,
  • les boissons sucrées,
  • les aliments hautement transformés et les produits céréaliers raffinés,
  • l'alcool.

 

Sur la consommation d’alcool en particulier, alors que la directive était jusque-là « de limiter », il est aujourd’hui recommandé de ne pas boire d'alcool du tout : les personnes qui choisissent de consommer de l'alcool sont invitées à limiter leur consommation à « pas plus de 1 verre par jour pour les femmes et 2 verres par jour pour les hommes ».

 

Enfin, les auteurs appellent les organisations publiques, privées et communautaires à travailler ensemble pour élargir l'accès à des aliments sains et abordables, concevoir des espaces sûrs agréables et accessibles pour la pratique de l’activité physique.

 

« La science actuelle réaffirme que certains régimes ou schémas alimentaires, et non des aliments spécifiques, sont importants pour réduire le risque de cancer et améliorer la santé globale. Il n'y a pas un seul aliment ou même un seul groupe alimentaire qui soit suffisant pour réduire de manière significative le risque de cancer », concluent les experts.


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