CHOLESTÉROL : Quelques repas de fêtes suffisent

Les taux de cholestérol grimpent en flèche après les Fêtes et les repas de Noël, montre cette étude de l’Université de Copenhague qui confirme l’effet quasi-immédiat d’une alimentation trop riche, même ponctuellement. Et cette élévation du taux -constatée ici au Danemark- est élevée, soit +25% par rapport aux taux de base (relevés en été). Des données présentées dans la revue Atherosclerosis qui n’interdisent pas de faire la Fête mais alertent les personnes déjà à risque cardiaque élevé, sur ce risque supplémentaire.
Ce sont principalement les graisses, crème et beurre, consommés en excès avec ces aliments de Fêtes qui entraînent cette élévation immédiate des taux de cholestérol. En synthèse, en population générale, le risque ponctuel d’hypercholestérolémie serait 6 fois plus élevé après les vacances de Noël. Un résultat si frappant qu’il surprend même l’auteur principal, le Dr Anne Langsted, de l’Université de Copenhague.
2 implications : alors que dans cette étude, menée sur un échantillon représentatif de la population (danoise), 9 participants sur 10 sont en hypercholestérolémie juste après Noël, 2 implications s’imposent :
- un taux de cholestérol mesuré comme élevé juste après Noël doit inciter à faire une nouvelle analyse un peu plus tard dans l'année ;
- les patients ayant déjà, en temps normal un taux de cholestérol élevé, devraient « être conscient » de cette nouvelle augmentation possible et des risques cardiaques associés.
Un petit rappel après Noël ! Trop de cholestérol dans le sang est associé au risque d’artères obstruées et donc à un risque accru de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral. Ces 2 événements cardiaques constituent la première cause de décès dans le monde.
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