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DÉCLIN COGNITIF : Prendre son pouls pour le prédire

Actualité publiée il y a 1 mois 1 jour 21 heures
Journal of the American Heart Association (JAHA)
« la complexité du rythme cardiaque reflet extrêmement précis de la physiologie humaine » (Visuel Adobe Stock 102211369)

Cette équipe du Mass General Brigham (MGH, Boston) identifie une nouvelle pour prédire un déclin cognitif plus rapide chez les personnes âgées : une simple mesure du pouls semble même plus sensible que les mesures conventionnelles. Ce nouveau mode « diagnostique », documenté dans le Journal of the American Heart Association (JAHA) exploite ainsi « la complexité du rythme cardiaque reflet extrêmement précis de la physiologie humaine ».

 

Un cœur en bonne santé est en effet adaptable, et les battements cardiaques présentent des variations complexes lorsqu'ils s'adaptent aux plus petits changements du corps et de l'environnement. Evaluer la complexité du pouls, en utilisant des données recueillies par des dispositifs d'oxymétrie de pouls portables peut aussi permettre de prédire un déclin cognitif futur.

 

L’un des auteurs principaux, Peng Li, chercheur au Département d'anesthésie, de soins intensifs et de médecine de la douleur du Massachusetts General Hospital (MGH), précise : « La complexité du rythme cardiaque est un signe distinctif. Notre cœur doit trouver un équilibre entre spontanéité et adaptabilité, en intégrant les besoins internes et les facteurs de stress externes ».

 

L'étude analyse les mesures de pouls nocturnes, recueillies par oxymètre, de 503 participants, âgés en moyenne de 82 ans, à 76 % des femmes, au cours de prises annuelles et sur une durée de suivie de 4,5 ans. Cette analyse constate que :

  • un rythme cardiaque plus complexe est associé à un déclin cognitif plus lent au fil du temps ;

  • alors que les mesures conventionnelles de la variabilité de la fréquence cardiaque ne permettent pas de prédire cette tendance, la nouvelle mesure est bien prédictive du déclin cognitif.

 

La complexité de la fréquence cardiaque permet-elle de prédire le développement de la démence ? C’est la prochaine étape de cette recherche qui apporte ainsi une nouvelle approche non invasive de la flexibilité du cœur face aux signaux du système nerveux.


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