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DIABÈTE : Des hanches larges associées à un moindre risque !?

Actualité publiée il y a 4 années 3 mois 3 semaines
The Lancet Diabetes Endocrinology
L’évaluation de la masse grasse corporelle doit permettre aux professionnels de santé d’évaluer de manière simple, le risque de maladies cardiométaboliques (Visuel Norbert Stefan).

Pourquoi des hanches plus larges protègent-elles du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires ? Tout est question de distribution des graisses, révèle cette équipe du German Center for Diabetes Research (DZD, Tübingen) : lorsque la graisse est stockée sur les hanches et les cuisses, ce type de modèle qui limite la graisse abdominale, pourrait apporter une protection contre la maladie cardiométabolique, entre autres.

 

L’auteur principal, Norbert Stefan du DZD révèle ainsi pourquoi et dans quelle mesure une circonférence des hanches élevée peut être un critère de meilleure santé ou de moindre risque métabolique : l'augmentation de la masse grasse dans la partie inférieure du corps, protège du diabète de type 2 et des maladies cardiovasculaires (MCV). Dans cette optique et en cas de hanches plus modestes, il existe des modifications du mode de vie et des interventions pharmacologiques qui permettent d’améliorer la distribution des graisses corporelles et réduire ces risques.

L’attention doit être portée sur l'obésité du haut du corps mais pas seulement

 

Une masse grasse accrue est un facteur de risque important de diabète de type 2 et de MCV. Cependant, pour une masse grasse donnée, il existe une grande variabilité du risque cardiométabolique. Certaines personnes, qualifiées de « maigres » vont présenter un risque inattendu de diabète de type 2 et de MCV et parfois similaire au risque observé chez la plupart des personnes obèses. Ces deux phénotypes presque opposés partagent alors une augmentation de la masse grasse viscérale (ou graisse abdominale).

 

L’attention doit être portée sur l'obésité du haut du corps et, de la même manière, soulignent les chercheurs « une capacité altérée à accueillir la graisse dans la partie inférieure du corps est également très prédictive du risque cardiométabolique. Le rapport entre la quantité de graisse viscérale et la quantité de graisse corporelle inférieure apporte également une précieuse indication sur l’état de santé cardiométabolique. Les chercheurs apportent ici de nombreuses preuves de la littérature venant étayer ces affirmations. 

 

Quelles causes à une mauvaise distribution des graisses ? Cette anomalie de redistribution s’accentue durant le vieillissement : en cause les changements des niveaux d'hormones sexuelles, tant chez les hommes que chez les femmes. Des changements de mode de vie ou des traitements pharmacologiques sont des facteurs fréquents. Certaines maladies la stéatose hépatique non alcoolique ou un phénotype de type lipodystrophie peuvent également favoriser une « mauvaise » distribution des graisses.

 

En conclusion, l’évaluation de la masse grasse corporelle peut permettre aux professionnels de santé d’évaluer de manière simple, le risque de maladies cardiométaboliques et à communiquer ce risque à leurs patients.


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