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INFECTION URINAIRE : Toujours un lourd handicap pour la qualité de vie

Actualité publiée il y a 1 année 1 mois 2 semaines
PLoS ONE
Plus de la moitié des femmes contracteront une infection urinaire au cours de la vie (Visuel Fotolia 56124750_XS)

Plus de la moitié des femmes contracteront une infection urinaire au cours de la vie, un type d’infection trop négligé et qui pourtant, alertent ces médecins de Pennsylvanie, affecte profondément la qualité de vie : les infections des voies urinaires altèrent la vie sexuelle, le sommeil et même la pratique de l’exercice, confirme cette enquête publiée dans la revue PLoS ONE.

 

Altération du fonctionnement au quotidien, de l'activité, de la qualité de vie et de la productivité chez les femmes atteintes, les infections urinaires entraînent également des dépenses de santé considérables, révèle l’étude.

 

L'étude : Il s’agit d’une enquête transversale menée en ligne auprès de femmes américaines âgées 18 ans ou plus, la première à évaluer le fardeau des infections urinaires sur l’activité, la productivité et la qualité de vie, mais aussi sur les ressources de santé. Les participantes avaient déclaré au moins une infection urinaire au cours des 60 jours précédents traitée avec au moins 1 antibiotique oral. Des échelles reconnues ont été utilisées pour l'évaluation de l'activité et de la qualité de vie. Les coûts directs et indirects ont été pris en compte, tout comme la récidive, en fonction des prescriptions d’antibiotiques. L’analyse révèle que parmi les 375 participantes, la réduction de l’activité est marquée pour :

 

  • les rapports sexuels (66,9 % des participantes),
  • le sommeil (60,8 %) ,
  • la pratique de l'exercice (52,3 %).
  • La qualité de vie est dégradée pour l’ensemble des participantes et en moyenne passe de :
  • 51 à 46 pour le score de la composante physique ;
  • de 47 à 40 pour le score de la composante mentale ;
  • de 0,72 à 0,63 pour l’indice de l'état général de santé ;
  • les coûts directs sont plus élevés pour les participantes recevant 2 antibiotiques vs 1 et dépassent alors les 2.000 € sur l’année.

Ainsi, il existe une grande marge d’amélioration de la prise en charge des infections urinaires,

qui sont toujours, chez les femmes notamment, une cause majeure de diminution de l'activité, de baisse de productivité, de réduction de la qualité de vie, et de dépenses de santé.

 

N.B : L’étude a été soutenue par le Laboratoire GSK

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