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LONGÉVITÉ : Des acides gras omega-3, pour la santé cardiovasculaire

Actualité publiée il y a 6 années 1 mois 3 semaines
Journal of Internal Medicine
la consommation d'acides gras oméga-3 à longue chaîne est associée à une mortalité cardiovasculaire très réduite, de 15% et 18% respectivement chez les hommes et les femmes, des quintiles de consommation la plus élevée vs la plus faible.

Oui, la consommation de poisson peut prolonger la vie : grâce à leurs omega-3, ces acides gras essentiels et dont l’apport alimentaire est généralement insuffisant. Pourtant, leur consommation est définitivement associée à un risque réduit de mortalité prématurée. Cette très large étude, menée sur plus de 400.000 participants et présentée dans le Journal of Internal Medicine, reprécise tous les bénéfices de ces acides gras à longue chaîne :

 

Les chercheurs de la Zhejiang University (Chine) ont suivi durant 16 ans, 240.729 hommes et 180.580 femmes et, durant cette période, 54.230 hommes et 30.882 femmes sont décédés. Leur très large analyse confirme que :

  • des apports plus élevés en acides gras et en acides gras oméga-3 à longue chaîne (LCn3 PUFAs) s’avèrent significativement associés à une mortalité totale plus faible,
  • chez les hommes, la mortalité toutes causes est réduite de 9%, la mortalité cardiovasculaire de 10%, la mortalité par cancer de 6%, la mortalité de cause respiratoire de 20% et par maladie hépatique chronique de 37% ;
  • chez les femmes, la mortalité toutes causes est réduite de 8%, la mortalité cardiovasculaire de 10% et associée à la maladie d'Alzheimer inférieure 38% !

 

 

Mais attention au poisson frit ! Il n’apporte pas les mêmes bénéfices : la consommation de poisson frit ne réduit pas le taux de mortalité prématurée chez les hommes mais est associée à des risques accrus de mortalité de toutes causes et chez les femmes, elle augmente le risque de décès de maladie cardiovasculaire et respiratoires.

 

A retenir donc, la consommation d'acides gras oméga-3 à longue chaîne est associée à une mortalité cardiovasculaire très réduite, de 15% et 18% respectivement chez les hommes et les femmes, des quintiles de consommation la plus élevée vs la plus faible.


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