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MÉNOPAUSE et DIABÈTE : Ce qui "fait mal" c’est la graisse abdominale

Actualité publiée il y a 4 années 1 mois 3 semaines
Menopause
Les femmes savent qu’à la ménopause la gestion du poids est essentielle pour éviter le risque de diabète

Avec la ménopause, la prévalence du diabète augmente. Les femmes savent qu’alors la gestion du poids est essentielle pour éviter le risque de diabète. Cependant cette étude pose une autre condition, probablement plus importante encore : l’équilibre métabolique. Ainsi, la répartition des graisses et notamment la graisse abdominale, indépendamment du poids, est directement corrélée au risque de diabète, chez les femmes d’âge mûr.  

 

Cette large analyse basée sur les données de la Women's Health Initiative (WHI) montre ainsi qu’une mauvaise santé métabolique même chez les femmes de poids normal, augmente le risque de diabète. Mais comment se manifeste cette mauvaise santé métabolique ? Par une augmentation de la graisse abdominale. Ainsi, les femmes ménopausées qui présentent une adiposité abdominale sont à risque de diabète de type 2 en raison du développement d'une résistance à l'insuline et d'une intolérance au glucose.  

Attention aux marqueurs cardio-métaboliques !

 

La santé métabolique est basée sur les niveaux combinés de sucre dans le sang (glycémie), de triglycérides, de cholestérol, de pression artérielle et surtout le tour de taille. De récentes études ont déjà suggéré que même les femmes de poids normal peuvent être exposées à un risque accru de diabète en cas de mauvaise santé métabolique. Ici les chercheurs ont examiné la relation entre le poids, les facteurs de risque métabolique, et le risque de diabète chez les femmes ménopausées. L’analyse confirme que :

  • les femmes de poids normal mais en mauvaise santé métabolique, de la même manière que les femmes métaboliquement saines en surpoids, présentent un risque multiplié par 2 de diabète ;
  • ainsi, même les femmes de poids normal peuvent être à risque de diabète ;
  • enfin les femmes en surpoids et en mauvaise santé métabolique sont 4 fois plus susceptibles de développer un diabète.

 

 

L’étude apporte la preuve qu’une mauvaise santé métabolique, qui se manifeste principalement par l’excès de graisse abdominale, est directement associée au risque de diabète, chez les femmes ménopausées même en cas de poids de santé. Il est important que les femmes maintiennent un poids santé mais contrôlent également les marqueurs et facteurs de risque cardiométaboliques, tels que le tour de taille.

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