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PRÉMATURITÉ: Un faible poids de naissance affecte la capacité sportive à vie

Actualité publiée il y a 8 années 1 mois 1 jour
Medicine & Science in Sports & Exercise

Les personnes nées prématurément avec un faible poids de naissance sont moins susceptibles de pratiquer un sport à l’enfance ou de l'exercice plus tard dans la vie, conclut cette étude britannique présentée dans la revue Médecine & Science in Sports & Exercise. C’est la première étude à démontrer qu'un faible poids de naissance peut affecter les niveaux de capacité sportive non seulement au jeune âge, mais aussi à l'âge adulte et tout au long de la vie.

Les chercheurs de l'Université College de Londres (UCL) ont travaillé sur les données du Medical Research Council (MRC), une cohorte de naissance qui suit de près un groupe de personnes (n=2.739) toutes nées durant la même semaine de mars 1946. Les chercheurs ont sélectionné les participants nés avec un faible poids de naissance vs nés avec un poids normal de 2,5 kg ou plus. Leur analyse montre qu'un faible poids de naissance est associé à


· un score inférieur à la moyenne dans les activités sportives scolaires à l'âge de 13 ans,

· à une pratique plus réduite de l'exercice et du sport à travers l'âge adulte, de 36 à 68 ans.

Des implications importantes étant donnés les progrès de prise en charge et le nombre croissant de bébés prématurés et grands prématurés. « Nous savons que l'exercice régulier offre de nombreux avantages pour la santé, y compris une vie plus longue », écrivent les auteurs, « il est donc important que les parents, les enseignants et les médecins soutiennent la pratique e l'exercice chez les enfants et adultes nés avec un faible poids de naissance ». D'autant que cette association entre le faible poids de naissance et moins d'exercice plus tard dans la vie ne s'explique par d'autres facteurs socio-économiques. Il s'agit donc de regarder de plus près les processus de développement et sociaux susceptibles d'être impliqués. C'est la prochaine étape de cette équipe, mieux comprendre les mécanismes sociaux derrière ces résultats, ce qui pourrait conduire à des interventions efficaces pour encourager ce groupe à risque à la pratique de l'exercice.


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