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PROTÉINES ANIMALES : Quelques données favorables !

Actualité publiée il y a 3 jours 19 heures 55 min
Applied Physiology Nutrition and Metabolism
Dans le cadre d'un apport raisonnable, les protéines animales ne sont pas liées à un risque de mortalité accru (Visuel Adobe Stock 1041799664)

Si, dans l’ensemble, les études en nutrition jugent les protéines végétales préférables aux protéines animales, en particulier pour la santé cardiovasculaire, il ne faut pas oublier les bons principes, celui d’une alimentation variée notamment. Ainsi, précise cette nouvelle recherche, menée à l’Université McMaster, soutenue par la US National Cattlemen’s Beef Association mais publiée dans la revue scientifique Applied Physiology Nutrition and Metabolism, les protéines animales dans le cadre d'un apport raisonnable, ne sont pas liées à un risque de mortalité accru.

 

Au-delà, cette recherche suggère que non seulement la consommation d'aliments à base de protéines animales n'est pas liée à un risque de décès accru mais pourrait même offrir une protection contre la mortalité liée au cancer.

 

L’étude analyse les données de près de 16.000 participants à la National Health and Nutrition Examination Survey (NHAMES III), dont la quantité de protéines animales et végétales consommée habituellement par ces participants, rapprochée des incidences des décès par maladie cardiaque, de cancers ou d’autre cause. Cette analyse constate :

  • l’absence d’augmentation du risque de décès associée à une consommation raisonnable de protéines animales ;

  • une réduction modeste, mais significative, de la mortalité liée au cancer chez les personnes consommant davantage de protéines animales est même observée ;
  • aucune association entre les protéines totales, les protéines animales ou les protéines végétales et le risque de décès toutes causes confondues, de maladie cardiovasculaire ou de cancer n’est également observée ;
  • lorsque les protéines végétales et animales ont été incluses dans l'analyse, les résultats sont restés cohérents, suggérant que les protéines végétales ont un impact minimal sur la mortalité par cancer, tandis que les protéines animales pourraient donc même offrir un léger effet protecteur.

 

L’auteur principal, Stuart Phillips, professeur à l'Université McMaster, conclut : « Il existe une grande confusion autour des protéines :

quelle quantité consommer, quel type consommer et quelles conséquences sur la santé ?

Notre étude rassure sur la consommation raisonnable de protéines animales, dans le cadre d’une alimentation variée ".

 

Si l’étude, observationnelle, ne démontre pas de relation de cause à effet, elle suggère des tendances et des associations sur la base d’un très large échantillon. De plus, combinées à des décennies d'essais cliniques, ces conclusions soutiennent l'inclusion sans excès de protéines animales dans le cadre d'une alimentation saine et variée.


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