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FIN de VIE : Intégrer le choix du lieu de décès dans le parcours de soins

Actualité publiée il y a 3 années 2 mois 3 semaines
The Journal of the American Geriatrics Society
De nombreuses études ont souligné la préférence prédominante des personnes âgées de finir leur vie à leur domicile (Fotolia 118104814)

De nombreuses études ont souligné la préférence prédominante des personnes âgées de finir leur vie à leur domicile, quand cela reste possible. Des études plus récentes ont appelé à pouvoir ouvrir ce choix aux patients COVID-19 pris en charge en USI. Enfin, la fin de vie à domicile est, en moyenne, associée à une espérance de vie prolongée. Cette nouvelle étude de l'Ecole d'infirmières de l'Université Johns Hopkins (Baltimore), publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society, rappelle que la préférence des personnes âgées et plus généralement des patients en fin de vie, pour le lieu du décès, devrait être un élément central de la planification préalable des soins.

 

L’auteur principal, Natalie G. Regier, professeur à l'école d'infirmières Johns Hopkins, rappelle que le lieu du décès affecte profondément la qualité de fin de vie et des soins et que la satisfaction à l'égard des soins de fin de vie est la plus élevée lorsque les personnes finissent leur vie à domicile.

Planifier les soins en amont pour respecter les préférences de fin de vie

C’est aussi la conclusion de cette analyse des données de bénéficiaires de Medicare vivant en communauté, décédés à l'âge de 65 ans ou plus, et ayant participé à la la National Health and Aging Trends Study. L’analyse constate que :

  • les personnes ayant une déficience cognitive meurent le plus souvent à la maison ;
  • les personnes en bonne santé cognitive meurent en proportions égales à la maison ou à l’hôpital ;
  • les personnes ayant une déficience cognitive et utilisant la couverture du Medicare Hospice pour leurs soins de fin de vie sont 14,5 fois plus susceptibles de mourir à domicile qu'à l'hôpital et 3,4 fois plus dans une maison de soins infirmiers ou EHPAD ;
  • les personnes en bonne santé cognitive et utilisant la couverture du Medicare Hospice pour leurs soins de fin de vie sont 6 fois plus susceptibles de finir leur vie à domicile qu'à l'hôpital, et plus de 2 fois plus que dans une maison de soins infirmiers.

 

L’analyse montre donc une évolution propice, car souhaitée et bénéfique, de la fin de vie plutôt au domicile mais suggère que cette préférence de lieu de décès chez les personnes âgées ou très malades devrait être une donnée clé et préalable de la planification des soins.

 

En particulier en cas de soins palliatifs. précise l'auteur principal Natalie G. Regier, PhD, de l'école d'infirmières de l'Université Johns Hopkins.

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