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PARKINSON : Les promesses prophylactiques des antioxydants des algues

Actualité publiée il y a 1 mois 3 semaines 2 jours
Nutrients
Les antioxydants présents dans les algues ont déjà trouvé des utilisations dans la cicatrisation, le traitement des MICI, de l’arthrite, plus rarement dans les maladies cognitives ou neurologiques (Visuel Adobe Stock 753744184)

Les antioxydants présents dans les algues ont déjà trouvé des utilisations dans la cicatrisation, le traitement des MICI, de l’arthrite, plus rarement dans les maladies cognitives ou neurologiques. Cette équipe de l’Université d'Osaka met en avant des applications possibles aussi en prévention de la maladie de Parkinson avec ce « focus » notamment sur Ecklonia cava, une algue brune courante, à la capacité de protection contre la neurodégénérescence.

 

Avec le vieillissement des populations, la prévalence de la maladie de Parkinson augmente rapidement. Aujourd’hui sa prévalence est estimée à 5 millions de personnes touchées dans le monde, mais pourrait doubler d'ici à 2030.

 

La maladie neurodégénérative est causée par la perte des neurones qui produisent de la dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle moteur et la fonction cognitive. Cette perte de neurones est notamment induite par des lésions neuronales dues à une production excessive d'espèces réactives de l'oxygène.

 

Ces travaux éclairent une voie de la neurodégénérescence, contrée par cette algue Ecklonia cava. Plus avant encore, ces chercheurs japonais écrivent : « Ecklonia cava est une algue qui pourrait détenir la clé de la prévention de la maladie de Parkinson ». La suppression de la génération d'espèces réactives de l'oxygène est en effet bien essentielle car elle est fatale aux neurones dopaminergiques qui gèrent les neurotransmetteurs dopaminergiques.

 

L’étude, menée par le Dr Akiko Kojima-Yuasa, professeur agrégé à l’Université d’Osaka décrypte l’effet physiologique des polyphénols d’Ecklonia cava, des antioxydants sur la prévention de la maladie de Parkinson. Les chercheurs ont mené 2 types de tests de fonction motrice sur des souris modèles de Parkinson qui ont reçu ou pas, par voie orale des antioxydants puis ont reçu de la roténone. L’expérience révèle que :

 

  • la fonction motrice, réduite par la roténone est restaurée par les polyphénols d’Ecklonia cava ;
  • une amélioration de la fonction motrice intestinale et de la structure de la muqueuse du côlon, est également observée ;
  • des expériences cellulaires utilisant des cellules modèles de la maladie de Parkinson permettent de décrypter l’interaction biochimique de l’effet préventif d’Ecklonia cava : les antioxydants activent l’enzyme AMPK (protéine kinase activée par l’adénosine monophosphate), un capteur d’énergie intracellulaire, et inhibent la production d’espèces réactives de l’oxygène responsables de la mort des cellules neuronales.

 

Ainsi, les antioxydants d’Ecklonia cava sont décrits comme de précieux composés capables de réduire les dommages neuronaux induits par l’activation de l’AMPK et d’inhiber la production d’espèces réactives de l’oxygène intracellulaires.

 

Avec la perspective de nouveaux traitements « antioxydants » de la neurodégénérescence.


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