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PROTÉINES : Les légumineuses en première ligne

Actualité publiée il y a 7 mois 1 semaine 2 jours
British Journal of Nutrition
Les régimes végétariens deviennent de plus en plus populaires, mais ces régimes offrent-ils un apport protéique suffisant ?  (Visuel Adobe Stock 30801683)

Les régimes végétariens deviennent de plus en plus populaires, mais ces régimes offrent-ils un apport protéique suffisant ? Augmenter les légumineuses et réduire la viande rouge est sans danger pour la santé des os, rappelle cette étude menée à l’Université d'Helsinki. L’équipe recommande -à nouveau- la substitution (partielle) de la viande rouge et transformée par des produits alimentaires à base de pois ou de fèves (légumineuses), ce régime apportant un apport suffisant en acides aminés et n'affectant aucunement le métabolisme osseux.

 

L’auteur principal de l’étude « BeanMan », Docent Suvi Itkonen de la Faculté d'agriculture d’Helsinki résume : « réduire la consommation de viande rouge et transformée dans l'alimentation tout en augmentant sa consommation de légumineuses est sans danger du point de vue de l’apport protéique ».  

Sans danger du point de vue de l’apport protéique !

L'étude a suivi 102 participants finlandais durant 6 semaines, répartis en 2 groupes :

 

  • le premier groupe consommait 760 grammes de viande rouge et transformée par semaine, ce qui représentait 25 % de son apport total en protéines. La quantité correspond à la consommation moyenne de protéines des hommes en Finlande ;
  • l'autre groupe consommait des produits alimentaires à base de légumineuses, principalement des pois et des fèves à hauteur de 20 % de l'apport protéique total. La quantité de viande rouge et transformée consommée par semaine était limitée à 200 g ou 5 % de l'apport total en protéines.

L’analyse révèle :

 

  • l’absence de différence entre les groupes alimentaires dans les marqueurs de formation ou de résorption osseuse ;
  • l’absence de différence dans l’apport en calcium ou en vitamine D entre les groupes ;
  • l'apport en calcium est resté conforme aux recommandations et l'apport en vitamine D très proche des recommandations ;
  • les apports moyens en acides aminés essentiels et en protéines répondaient aux recommandations dans les 2 groupes d’étude.

 

Autre avantage,

« la réduction de la consommation de viande est extrêmement importante en termes d'impact environnemental »,

relèvent les auteurs : « dans cette étude, les participants ont poursuivi leur consommation habituelle de produits laitiers donc leurs apports en calcium et en vitamine D sont restés inchangés. En termes de santé osseuse, il est important de garder à l'esprit que si l'on réduit la quantité de produits laitiers dans l'alimentation, il est nécessaire d'assurer l'apport de calcium et de vitamine D à partir d'autres sources. Ces sources peuvent être des boissons à base de plantes et des produits de type yogourt enrichis de ces nutriments ou, si nécessaire, des compléments alimentaires ».

 

En Finlande, le programme Leg4Life vise un changement sociétal complet vers un système alimentaire plus sain et une production et une consommation alimentaires climatiquement neutres en augmentant l'utilisation des légumineuses…

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